Ajouter un réseau social dans l’entreprise, c’est comme greffer un organe dans un être vivant. Même s’il est utile au système, il risque le rejet.
De nombreuses organisations font aujourd’hui le constat d’un échec – total ou relatif- de leur expérience de Réseau Social d’Entreprise (RSE). L’objectif fantasmé était magnifique : casser les silos, transformer l’entreprise et son management, libérer l’organisation, partager les savoirs…
Oui, il faut y croire : la révolution sociale des entreprises aura lieu, inéluctablement. Mais peut-être pas au travers d’un grand soir technologique… Il est temps de revisiter le sujet, en commençant par focaliser non pas sur l’outil et ses formidables fonctionnalités couteau-suisse, mais sur les réels besoins de transformation de l’entreprise. Que veut-on transformer et pourquoi ? Et en quoi un RSE sera (ou pas) utile à ce changement ?
Cela vaut le coup de prendre le temps d’identifier finement les besoins de transformation propres à votre entreprise avant de lancer votre RSE comme appui à cette transformation. En démarrant, par exemple, par quelques usages y répondant spécifiquement. L’efficacité sera gagnée sur le long terme, le temps que les flux se mélangent et se tolèrent, et que la place des autres outils évolue en parallèle.
Le temps que le système, progressivement, génère son nouvel équilibre, vous aurez fait le « plus petit pas possible » pour faire bouger inéluctablement quelques éléments clés de votre système. Cette réussite fera battre les cœurs à l’unisson de l’entreprise et augmentera l’engagement de vos collaborateurs.
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